Tous les jours je m’agite, je range, dérange, re-range, je m’affole sur le fait que la maison ne soit jamais rangée comme je le voudrai. Ce désordre en quasi CDI s’invite non seulement dans mon environnement mais aussi dans ma vie, pour la logistique course, repas, épilation, habits…
En tant que bonne petite fille et femme gentille, j’ai appris à ce que la maison soit bien rangée, que la déco soit bien arrangée et que mes ongles soient beaux, mon look travaillé, et mes enfants prêts à faire la couverture de Milk … J’ai bien fait pendant tellement d’années. JE VOULAIS QU’ON M’AIME!
Puis un jour, j’ai craqué. Je suis une adepte du craquage mais là c’était plus fort. J’ai craqué en mode burn out avec le ventre en feu, l’infection urinaire qui va bien et mon cerveau affolé à l’idée même de devoir ouvrir une enveloppe.
Le temps a avancé et je n’ai pas d’autres choix que me calmer, ralentir, et par la même occasion regarder ce qu’il y avait autour de moi et m’ouvrir à autre chose.
La danse initiatique que j’ai commencé très vite après mon burn out m’a appris la présence, les rythmes, j’ai expérimenté ce chaos en danse, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps.
Aujourd’hui ça fait 2 ans. J’ai pris conscience que le chaos était une partie de la vie. Il est un rythme de la vie.
Le chaos est un rythme de notre vie car la vie n’est pas figée. Tout est mouvement
Je cherchais l’équilibre à vouloir que tout soit parfait mais l’équilibre est figé et la vie est en mouvement.
Je décide de suivre ce mouvement est d’accepter le chaos. Je m’autorise la désobéissance et j’accepte les désordres.
Si je zoom sur ces désordres, je vois la beauté dans chaque coin car quoi que je décide, je ne peux pas tout contrôler. Je fais de mon mieux et je n’aurai pas d’inspection du rangement ni du ménage ni dans ma maison ni sur mon corps. Alors je lâche cette envie de femme parfaite pour laisser place à un bon Rien à foutre, ça fait du bien et c’est tellement la vie.
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